Sous le pont mirabeau coule la seine
Et nos amours
Faut il que je m en souvienne
La joie venait toujours apres la peine
Vienne la nuit
Sonne l heure
Les jours s en vont
Je demeure
Je vis, je meurs, je me brule et me noie
J ai chaud extreme en endurant le froid
La vie m est trop molle et trop dur
J ai grand ennuie entremeler de joie
Je vois un port rempli de voile
Encore tous fatigué par la voile marine
Pendant que le parfum des verts tamariniers
Qui circule dans l air et m enfle la narrine
Se mele dans mon ame au chant des mariniers
Saura tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me boulverse et qui m envahit
Saura tu jamais ce qui me transperce
Ce que j ai trahit quand j ai tressaillit
Je ne vis que j aimait tant ce jeu
Que l en sortant du port
Soit ny pensons plus dit elle
Depuis j y pense toujours
MIMIMI